Lieux notables

Lieux notables

La Daimon (grande porte) Danjo Garan Musée Koyasan Reihokan Taishi Kyokai du mont Koya
Nyonindo Mausolée du clan Tokugawa Karukaya-do Okunoin

La Daimon (grande porte)

Cette grande porte marque l’entrée du mont Koya. À l’origine, la porte centrale était un portail « torii » située dans la vallée sinueuse en contrebas. Cette porte historique fut ravagée par la foudre et les feux de forêt, avant d’être reconstruite à son emplacement actuel en 1705. La grande tour à deux niveaux de 25,1 mètres de haut s’étend sur cinq sections. Elle est flanquée de deux représentations impressionnantes de Vadrajhara, considérées comme les plus grandes du Japon après celles de Todaiji, et sont l’œuvre de sculpteurs de la période Edo. Sur une inscription apparait la mention : « Kobo Daishi apparaît chaque matin, fait le tour, et nous offre le salut », exprimant l’idée que Kobo Daishi est toujours présent. À côté de la Daimon se trouve le chemin menant à Bentendake. Au sommet de ce pic est consacrée la déesse Dake-no-Benzaiten, que Kobo Daishi avait transférée lors d’une cérémonie.

Pour plus d’informations, consultez les collections Yomoyama dans le Reihokan (collection de trésors sacrés). Ouverture dans une nouvelle fenêtre.

Danjo Garan

Lorsque Kobo Daishi fit du mont Koya un monastère, ce complexe fut le premier à être construit. Kobo Daishi lui-même contribua à niveler le sol et donna de sa personne pour édifier les tours et les pavillons qui allaient former le cœur de l’enseignement bouddhique dans ces montagnes. Le Danjo Garan est censé représenter le monde fabuleux décrit dans le mandala du Monde de la matrice.
En prenant le Kongobuji comme le tout et en convergeant vers le mont Koya, le Danjo Garan forme le noyau de cette zone. Avec Okunoin, où Kobo Daishi est passé dans l’autre monde, c’est l’un des principaux sites historiques du mont.

  1. Chumon

    Chumon photo

    Cette tour à deux niveaux et cinq sections se dresse en contrebas de l’entrée du Kondo. Suite à un terrible incendie en l’an 14 de l’ère Tempo (1843), le Garan Danjo fut détruit à l’exception de la tour la plus à l’est. La porte Chumon d’origine fut dévastée lors de cet évènement, et ne devait pas être restaurée avant de nombreuses années. Il a fallu attendre 170 ans, à l’occasion du 1 200e anniversaire de la fondation du mont Koya, pour assister à sa reconstruction. Quatre figures illustres y sont consacrés : Jigokuten, Tamonten, Komokuten et Zochoten. Jigokuten et Tamonten datent de la porte Chumon originale et furent épargnées par les flammes. Elles ont été préservées et restaurées jusqu’à nos jours. Komokuten et Zochoten sont des œuvres récentes et originales de Myokei Matsumoto, un sculpteur et maître bouddhiste.

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  2. Kondo

    Kondo photo

    Lorsque Kobo Daishi inaugura le mont Koya, ce fut le deuxième bâtiment à être construit après le temple principal. À l’époque, il était désigné sous le terme Kodo. Depuis le milieu de l’ère Heian, il joue un rôle majeur en tant que pavillon central du mont Koya. Le bâtiment actuel est sa septième reconstruction, achevée en l’an 7 de l’ère Showa (1932). Les poutres transversales sont longues de 23,8 mètres, tandis que les perpendiculaires mesurent 30 mètres. Cet grand édifice s’élève à 23,73 mètres du sol et comporte un toit en croupe à pignon. Il fut dessiné et construit par Goichi Takeda, considéré comme le père de l’architecture moderne dans l’ouest du Japon, et intègre un noyau en béton armé désolidarisé pour lutter contre les tremblements de terre et les incendies qui ont causé sa destruction par le passé. Les fresques intérieures doivent leur beauté au grand peintre Fuzan Kimura, ancien élève de Tenshin Okakura, et lui-même responsable d’évolutions majeures à l’Académie japonaise des Beaux-Arts. Ces créations sont l’œuvre de Shakajodo Kyogakukaiji et Hakkuyo Bosatsuzo. Le principal objet de culte est une effigie saisissante de Akshobhya créée par le sculpteur Koun Takamura, qui s’est intéressé à la tradition occidentale du photoréalisme dans la sculpture. Il a intégré ce photoréalisme à la sculpture sur bois, ouvrant la voie à la modernisation qui était le style dominant jusqu’à la période Edo.

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  3. Toten no Matsu et Shakushi no Shiba

    Toten no Matsu and Shakushi no Shiba photo

    Le pin (matsu) situé à l’ouest du Kondo est appelé Toten no Matsu. Un moine du nom de Nyoho, originaire du temple Myo’o-in situé au nord de Danjo Garan, aurait accédé au paradis de Maitreya en 1149, à l’emplacement-même de cet arbre. Un de ses disciples, alors qu’il préparait le repas du matin, aurait vu l’ascension de son maître et se serait précipité vers ses condisciples pour les inciter à le suivre dans ce monde paradisiaque. Il tenait une louche (shakushi) qui serait tombée à terre tandis que, lui aussi, montait au ciel. À cette période, cette zone était recouverte d’herbe (shiba). C’est de là que provient le nom Shakushi no Shiba.

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  4. Rokkaku Kyuzo (dépôt hexagonal des écritures)

    Rokkaku Kyuzo (hexagonal depository of the scriptures) photo

    Bifukumon-in, impératrice consort de « l’empereur cloîtré » Toba, fit bâtir cette magnifique structure pour son défunt mari afin qu’il trouve le bonheur dans l’autre monde. Il abritait autrefois les rouleaux des écritures bouddhiques, copiées à l’encre dorée sur du papier bleu. Pour s’offrir ces écritures, Bifukumon-in mis en gage son manoir de Kishu Arakawa (aujourd’hui Momoyama-cho, à Naka-gun). C’est pourquoi ces rouleaux sacrés sont désignés comme les écritures d’Arakawa. De même, cet édifice est parfois appelé Maison des écritures d’Arakawa. Le site fut reconstruit en février 1934. Des poignées se trouvent à sa base, qui peuvent être pivotées. Cela permet d’indiquer que l’on a terminé la lecture de ces saintes écritures.

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  5. Miyashiro

    Miyashiro photo

    Dans la dixième année de l’ère Konin (819), Kobo Daishi a transféré la déesse titulaire du Tenno-sha au mont Koya. Comme l’indiquent les récits sur le fondement du mont Koy, les montagnes formaient à l’origine le domaine du sanctuaire de Niu. Alors que Kobo Daishi prêchait son enseignement à travers tout le Japon, ses idées gagnèrent le respect et le soutien des divinités locales sous l’impulsion du syncrétisme des traditions Shinto et bouddhiste. Le soutien et l’engagement spirituel du sanctuaire Shisha-Myojin sont considérés comme des principes essentiels dans cette région, car le sanctuaire est tenu de protéger les croyants qui viennent au mont. Les trois principaux édifices sont le Niu-Myojin, le Koya-Myojin, ainsi qu’un temple étonnant dédié à un ensemble de 12 princes et 120 dieux. Le Niu-Myojin et le Koya-Myojin imitent le style traditionnel du Kasuga-zukuri, tandis que le troisième temple affiche une architecture Nagaremisedana-zukuri de Sangensha. Tous les bâtiments utilisent des toits de chaume fabriqués à partir d’écorce d’hinoki. Le complexe actuel fut rebâtit à partir de l’original en l’an 3 de l’ère Bunroku (1594), et figure parmi les nombreux trésors culturels de la région. Dès sa création, Sanno-in était destiné à devenir un lieu de culte sur le mont Koya et se caractérise par un joli toit en croupe à pignon, munie d’énormes poutres transversales longues de 21,3 mètres, tandis que les poutres perpendiculaires mesurent 7,8 mètres. Le nom « Sanno-in » fait référence à la divinité Shinto locale, vénérée en tant que « Dieu de la montagne ». Le bâtiment actuel fut reconstruit en l’an 3 de l’ère Bunroku (1594). Des rituels et débats importants sont organisés chaque année au Sanno-in. Le 16 de chaque mois, une cérémonie est célébrée en l’honneur de la divinité locale.

  6. Sanno-in

    Sanno-in photo

    Dès sa création, Sanno-in était destiné à devenir un lieu de culte sur le mont Koya et se caractérise par un joli toit en croupe à pignon, munie d’énormes poutres transversales longues de 21,3 mètres, tandis que les poutres perpendiculaires mesurent 7,8 mètres. Le nom « Sanno-in » fait référence à la divinité Shinto locale, vénérée en tant que « Dieu de la montagne ». Le bâtiment actuel fut reconstruit en l’an 3 de l’ère Bunroku (1594). Des rituels et débats importants sont organisés chaque année au Sanno-in. Le 16 de chaque mois, une cérémonie est célébrée en l’honneur de la divinité locale.

  7. Saito (tour ouest)

    Saito (tour ouest) photo

    Cette structure fut érigée par Shinzen Daitoku, le successeur de Kobo Daishi, d’après les plan de ce dernier concernant le Garan. L’idée de Kobo Daishi était d’utiliser les pagodes Daito et Saito comme représentations mystiques du Vairocana. Cependant, cette construction ésotérique fut retardée jusqu’à la deuxième année de l’ère Ninna (886). Alors que le Daito consacre une représentation de Vairocana dans le Monde de la matrice, Saito incarne aussi bien le Monde de la Matrice que celui du diamant. La tour actuelle fut reconstruite en l’an 5 de l’ère Tempo (1834) et dispose d’une protubérance décorative à son sommet. La pagode s’élève au total à 27,27 mètres du sol.

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  8. Kujaku-do

    Kujaku-do photo

    Au cours de la première année de l’ère Shoji (1199), Engo, le moine supérieur Toji d’alors, réalisa un rituel de pluie au Shinsen-en à la demande de l’empereur Go-Toba, qui s’ensuivit de précipitations providentielles. Cet miracle allait être attribué au mont Koya, et l’année suivante le miracle fut consacré dans ce site. La première année de l’ère Showa (1926), un vaste incendie se déclencha à Kondo et se propagea jusqu’au temple, mais tout fut reconstruit en 1983 dans le cadre de la commémoration des 1 150 ans depuis l’ascension de Kobo Daishi dans l’autre monde. La représentation sacrée de Mahamayuri est considérée comme un bien culturel important et désormais conservée au Reihokan.

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  9. Sakasahi no Fuji (wisteria inversée)

    Sakasahi no Fuji (wisteria inversée) photo

    Le grand prêtre Kishin, très actif durant l’ère Heian, était un fervent adepte du Sutra du Lotus. La cinquième année de l’ère Corbin (1016), Kishin se rendit au mont Koya mais le site alors était en état de délabrement. Kishin jura de redonner vie au mont Koya et, pour conjurer son acte de foi, il planta de la wisteria tête vers le bas tout au long du chemin. Étonnamment, ces jeunes pousses fleurirent et le mont Koya commença à recouvrer sa vitalité d’origine. Kishin fut alors considérée comme l’artisan de cette renaissance, et beaucoup de ses nouveaux adeptes le voyaient comme la réincarnation de Kobo Daishi.

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  10. Junteido

    Junteido photo

    La représentation de Cundi conservée dans cet endroit aurait été réalisée par Kobo Daishi lors de son adhésion à la vie monastique. Lorsque le Garan fut construit, cet objet fut installé près des cantines. En l’an 4 de l’ère Tenroku (973), avec la création du Junteido, le portrait fut déplacé une nouvelle fois. Ravagé par les flammes à de nombreuses reprises, cet édifice fut toujours reconstruit et la version actuelle date de l’an 16 de l’ère Meiji (1883). Chaque 1er juillet, une cérémonie spéciale autour du portrait de Cundi se déroule à cet endroit.

    Pour en savoir plus sur la cérémonie annuelle de Cundi, veuillez consulter la page Évènements annuels.

  11. Miedo (pavillon du grand portrait)

    Miedo (pavillon du grand portrait) photo

    Créé pour servir de résidence privée à Kobo Daishi, ce pavillon sacré fut ensuite utilisé pour héberger une peinture de Kobo Daishi créée par Takaoka Shinno, et reçut à cette occasion le nom de « pavillon du grand portrait ». Les imposantes poutres transversales et perpendiculaires font 15,1 mètres de long, et le pavillon abrite également les portraits de seize disciples de Kobo Daishi. Le Miedo est considéré comme l’endroit le plus sacré du mont Koya, et seuls quelques privilégiés avaient le droit d’y accéder. Néanmoins, durant la nuit précédant le nouvel an chinois (le 21 mars), les visiteurs suite sont autorisés à pénétrer dans le sanctuaire extérieur après une cérémonie spéciale.

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    Pour en savoir plus sur la cérémonie annuelle du Nouvel an lunaire, veuillez consulter la page Évènements annuels.

  12. Sanko no Matsu (pin à trois branches)

    Sanko no Matsu (pin à trois branches) photo

    Entre le Kondo et le Miedo se trouve un pin entouré d’une clôture. Cet arbre est auréolé d’une histoire fascinante. Alors que Kobo Daishi s’apprêtait à quitter la Chine, il lança un vajra à trois branches (sanko) en direction du Japon afin de prophétiser l’emplacement idéal pour promouvoir le bouddhisme Shingon dans ce pays. Des nuages pourpres surgirent du ciel et transportèrent l’objet sacré jusqu’au Japon. Lorsque Kobo Daishi gagna plus tard la région de Koya, des chasseurs du coin l’informèrent qu’un arbre s’illuminait tous les soirs. Il marcha jusqu’à l’arbre, où il découvrit le vajra fermement planté. Émerveillé par ce signe, il décida alors que ce lieu serait désormais la place centrale du bouddhisme Shingon au Japon. Comme le vajra lui-même, le pin porte des feuilles à trois folioles et fut donc surnommé Sanko no Matsu (pin à trois branches), en plus d’être honoré comme arbre sacré. De nos jours, les visiteurs traitent les feuilles tombées de ce pin comme des talismans et les garde comme porte-bonheurs.

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  13. Konpon Daito

    Konpon Daito photo

    Konpon Daito : Kobo Daishi et son successeur Shinzen Daitoku consacrèrent une grande partie de leur vie à la construction de cette superbe pagode, qui dura de 816 à 887. Pour Kobo Daïshi, cette pagode était une représentation de l’univers et, en tant que principal dojo de l’école Shingon, fut appelée Konpon (principal) Daito. Cette pagode est supposée être la première du Japon à disposer de deux étages carrés. Elle consacre une image de Vairocana dans le Monde de la matrice, entourée de quatre figures bouddhiques du Monde de diamant. Les seize piliers qui soutiennent cet édifice majestueux sont illustrés de seize boddhisatvas gravés par Insho Domoto. Les huit patriarches qui répandirent les enseignements de la doctrine bouddhiste sont représentés aux quatre coins intérieurs, l’intérieur de la pagode elle-même formant un immense mandala.

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  14. Taimen-zakura

    Taimen-zakura photo

    Selon d’anciens documents, de superbes cerisiers fleurissaient autrefois devant le Daito jusqu’à l’est du Kondo. Mais au cours de la période Heian, le Daito brûla après avoir été frappé par la foudre. Pour sa reconstruction, Taira no Kiyomori fut nommé pour prendre part aux travaux dans le cadre de sa formation, et il bâtit alors une pagode magnifique. Après la construction, il gravit la montagne pour un service de prière. Là, un vieux moine lui apparut mystérieusement au pied des cerisiers. Le moine lui annonça : « L’achèvement de la pagode est un évènement de bon augure… Cependant, si vous prenez part à de mauvaises actions, vos enfants et leurs enfants ne verront jamais leurs vœux exaucés. » Peu après, l’étrange personnage avait disparu. On dit que Kiyomori fut profondément marqué par cette apparition surnaturelle, et se demanda si le moine n’était pas Kobo Daishi lui-même. C’est pourquoi le lieu de cette rencontre (taimen) entre Kobo Daishi et Kiyomori est appelé Taimen-zakura.

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  15. Cloche Daito et Koyashiro

    Cloche Daito et Koyashiro photo

    Kobo Daishi était résolu à installer une cloche en cet endroit, qui fut coulée à l’époque de son successeur, Shinzen Daitoku. La lourde cloche en cuivre qui résonne de nos jours date de l’an 16 de l’ère Tembun (1547), et son imposant diamètre de 2,12 mètres en fait la quatrième plus grande cloche du Japon. Le nom « Koyashiro » résulte d’une association de mots entre le nom de la montagne et le nom donné à son quatrième fils. La cloche sonne l’heure cinq fois par jour, faisant entendre son timbre caractéristique à 04 h, 13 h, 17 h (18 h lors de l’équinoxe de printemps), 21 h et 23 h.

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  16. Aizendo

    Aizendo photo

    Durant la première année de l’ère Kenmu (1334), l’empereur Go-Daigo ordonna la construction de cette pagode vouée à la paix dans le monde et à la prospérité impériale. Le dieu Ragaraja y est représenté dans des proportions prétendument basées sur l’empereur Go-Daigo lui-même. Cette pagode était naguère le théâtre de rituels de prière et répondait au nom de « Shingakudo ». Mais au fil des ans, elle subit des dommages jusqu’à sa destruction. Le construction actuelle remonte à la première année de l’ère Kaiei (1848).

  17. Fudodo

    Fudodo photo

    Au cours de l’an 8 de l’ère Kenkyu (1197), Hachijo Nyoin, fille de l’empereur Go-Toba et princesse impériale, fit bâtir cette charmante pagode par les prêtres Gyosho. D’abord située dans l’Isshin-in-dani (l’emplacement actuel du Kinrinto), la pagode fut déplacée au Garan par la suite. Le bâtiment actuel fut reconstruit au début du 14e siècle. Chacun des quatre angles de la tour est différent, originalité que l’on attribue aux quatre artisans impliqués dans le projet, et qui auraient tous adopté une approche différente. Ce pavillon aurait jadis abrité une icône de Amhitaba, mais il consacre aujourd’hui Acala et ses huit serviteurs. Les huit gardiens sont des pièces célèbres du sculpteur Unkei, et sont désormais conservés au musée Reihokan.

  18. Kangakuin

    Kangakuin photo

    Hojo Tokimune créa ce site à l’intérieur du Kongo sanmai-in pour offrir un dojo aux moines du mont Koya. La deuxième années de l’ère Bumpo (1318), l’empereur Go-Uda décréta qu’il soit déplacé sur le site qu’il occupe actuellement. Une image de Vairocana y est consacrée. Ce dojo est encore utilisé pour le Kangakue annuel, et son accès reste interdit au public.

  19. Hasu-ike (étang de lotus)

    Hasu-ike (Lotus Pond) photo

    Cet étang paisible, reposant en face du Kangakuin, est appelé Hasu-ike. Jusqu’à la période Showa, de magnifiques fleurs de lotus s’épanouissaient ici. Cet endroit magique abrite également un petit sanctuaire. Au cours de l’ère Meiwa, une longue sécheresse affecta grandement la population. Durant l’an 8 de l’ère Meiwa (1771), Jiko Suizoin chercha un moyen d’endiguer ce terrible fléau et offrit une image du Roi Dragon Zennyo ainsi que des cendres de Bouddha, qui furent consacrées dans un petit autel aménagé au centre de l’étang. Suite à cette offrande, des pluies miraculeuses mirent fin à la sécheresse. L’an 8 de l’ère Heisei (1996), le pont et l’autel furent restaurés dans leurs splendeurs d’autrefois. Le 17 octobre, des écritures sacrées sont récitées sur le site.

    Pour plus d’informations, consultez les collections Yomoyama dans le Reihokan (collection de trésors sacrés).Ouverture dans une nouvelle fenêtre.

  20. Daiedo

    Daiedo photo1

    Gotsuji Saiin, princesse impériale sous le règne de l’empereur Toba, fit construire ce pavillon pour commémorer son défunt père. Il fut déplacé de son emplacement d’origine jusqu’au Garan pour servir à certains rituels, et adopta le nom de Rengejoin. De nos jours, il sert de lieu de rassemblement lorsque des cérémonies sont tenues. Le construction actuelle remonte à la première année de l’ère Kaiei (1848). Il consacre une image d’Amitabha, flanquée des images de Avalokitesvara et Mahasthamaprapta.

  21. Sanmaido

    Sanmaido photo2

    Le grand prêtre Saiko (870-942) fit bâtir ce pavillon au cours de l’an 7 de l’ère Encho (929). Édifié dans l’enceinte du Soji-in, Saiko y célébrait le rite du « rishu zanmai », ce qui lui valu d’être appelé Sanmaido. Ce pavillon mystique fut ensuite transféré au Garan, où Saigyo Hoshi aurait joué un rôle dans la construction. Les jolis cerisiers en face du Sanmaido portent le nom de Saigyo-sakura, d’après Saigyo lui-même qui les aurait planté en cet endroit. Selon la légende, il aurait planté ces arbres emblématiques pour commémorer l’achèvement du pavillon. Le bâtiment actuel fut reconstruit en l’an 13 de l’ère Bunka (1816).

    For details on the Saigyo-zakura, see the collections Yomoyama dans le Reihokan (collection de trésors sacrés).Ouverture dans une nouvelle fenêtre.

  22. Toto

    Toto photo3

    Également appelé tour de l’est, l’empereur Shirakawa fit bâtir cette structure la deuxième année de l’ère Daiji (1127) par Daigo Sanboin Shokaku Gon no Sojo. À l’époque, une représentation d’Usnisavijaya à l’effigie de l’empereur y était fièrement consacrée, flanquée d’Acala et Trailokyavijaya Vidya-raja. En l’an 14 de l’ère Tempo (1843), le bâtiment brûla et ne fut guère reconstruit avant 140 ans. Il se dresse à nouveau depuis l’an 59 de l’ère Showa (1984).

  23. Chisenbyo

    Chisenbyo photo

    Ce petit temple paisible se trouve à quelques pas à l’est de Toto. Il rend hommage au prodigieux neveu de Kobo Daishi, Chisen Daitoku (789-825). Considéré comme très talentueux dès son plus jeune âge, il avait suivi Kobo Daishi jusqu’en Chine alors dominée par la dynastie T’ang. Néanmoins, Chisen Daitoku quitta prématurément ce monde à l’âge de trente-sept ans. Kobo Daishi fut profondément attristé par cette perte, et créa ce mausolée à son attention.

  24. Jabara-michi

    Jabara-michi photo

    Ce sentier qui serpente depuis l’entrée du Garan vers l’est jusqu’à la pagode Toto est dénommé Jabara-michi. Kobo Daishi comparait la disposition du mont Koya au ventre d’un dragon couché : le Danjo Garan en était la tête, la zone s’étendant jusqu’à Rengein représentant le corps d’un dragon. Dans cette image, le Jabara-michi prend la place du ventre de la créature mythique, ce qui lui a valut son nom (littéralement « ventre du serpent », mais qui désigne aussi le souffle d’un dragon).

  25. Rokuji no Kane

    Rokuji no Kane photo

    Ce clocher surplombe majestueusement un haut mur de pierre à l’entrée du monastère. Il fut bâti par Masanori Fukushima la quatrième année de l’ère Genna (1618) pour que ses parents reposent en paix dans l’autre monde. Fukushima est connu comme l’une des « sept lances » de l’illustre bataille de Shizugatake qui opposa Toyotomi Hideyoshi et Shibata Katsuie ; en d’autres termes, il était l’un des généraux les plus intrépides du clan Toyotomi. En l’an 7 de l’ère Kan’ei (1640), le fils de Masanori, Masatoshi, fit refondre la cloche. Il est connu pour être l’un des premiers noms propres qui comporte le syllabaire japonais natif associé à une prononciation chinoise. Encore aujourd’hui, on sonne la cloche toutes les deux heures de 6 h à 22 h.

Musée Koyasan Reihokan

Le somptueux musée Reihokan entrepose et préserve les reliques sacrées de Konboguji, ainsi que de nombreuses images et icônes bouddhistes, et beaucoup d’autres trésors culturels qui ont existé dans ce temple. En plus d’assurer le stockage et la conservation de ces biens précieux, il dispose également d’un musée construit en l’an 10 de l’ère Taisho (1921), avec pour objectif de soumettre ces richesses au regard curieux et souvent ébahi d’un large public. Le bâtiment suit le style Byodoin de Uji, et fait partie des rares structures issues de l’ère Taisho sur le mont Koya à bénéficier de l’appellation bien culturel par le gouvernement japonais.

Pour connaitre les heures d’ouverture et d’autres informations, veuillez visiter le site dumusée Koyasan Reihokan (ouverture dans une fenêtre séparée).

Mount Koya Taishi Kyokai

Ce centre névralgique assure la présentation et la promotion du bouddhisme Shingon de Koyasan, de ses chants sacrés et de ses danses uniques. Divers ateliers et sessions d’étude y sont régulièrement organisées. Le Daikodo fut construit en l’an 14 de l’ère Taisho (1925), lors du 1 100e anniversaire de la fondation du mont Koya. Il consacre l’image de Kobo Daishi flanqué des représentations de Ragaraja et Acala.

À l’arrière, le Daikodo comporte une salle du sutra où vous pouvez apprendre les dix préceptes (modes de penser bouddhistes que vous pouvez utiliser dans la vie quotidienne) auprès d’un moine supérieur.

Pour en savoir plus sur la façon de participer aux récitals de soutras et aux copies de shakyo, consultez la page Participer.

Nyonindo

Dans les temps anciens, le Mont Koya disposait de neuf entrées, surnommées Koya-nanakuchi. En l’an 5 de l’ère Meii (1872), l’interdiction qui empêchait les femmes de franchir l’enceinte fut levée. Jusqu’à cette date, les femmes étaient strictement interdites d’accès, donc des temples dédiés à leur usage exclusif étaient donc présents à chaque entrée. Ces lieux de prière réservés à la gente féminine étaient appelés Nyonindo. Aujourd’hui, il reste un seul Nyonindo qui a survécu aux ravages du temps.

Mausolée du clan Tokugawa

Ce mausolée fut bâti en l’an 20 de l’ère Kan’ei (1643) par Tokugawa Iemitsu, shogun issu de la troisième génération du clan Tokugawa. De conception atypique, deux bâtiments identiques se rejoignent à leur sommet central. En se tenant en face du mausolée diptyque, la partie droite appartient à Tokugawa leyasu, tandis que la partie gauche est réservée à Tokugawa Hidetada. À l’est du mausolée se dressait autrefois une chapelle mortuaire pour la troisième génération des Tokugawas et au-delà, mais celle-ci brûla en l’en 21 de l’ère Meiji (1888).

Karukaya-do

L’histoire de Karukaya-doshin et d’Ishidomaru est une tragédie très connue. Karukaya-doshin et Ishidomaru aurait rejoint la vie monastique ensemble dans cette pagode, suivant leur formation sans révéler leur lien de filiation.

Okunoin

Ce domaine est l’un des principaux centres de la foi sur le mont Koya, où Kobo Daishi serait passé dans l’autre monde.

  1. Torodo

    Torodo photo

    Bâti par le premier successeur de Kukai au Koyasan, Shinzen Daitoku. En l’an 3 de l’ère Jian (1023), Fujiwara no Michinaga l’a étendu jusqu’à sa taille actuelle, à peu de chose près.

    Le bâtiment abrite le Kishinto, une lanterne offerte par Kishin qui reste toujours allumée. Il comprend également le Shirakawato offert par l’empereur Shirakawa, ainsi que le Hinnyo-no-Itto, qu’une pauvre femme a autrefois dédié au temple sur le conseil de Kishin, coupant et vendant ses précieux cheveux noirs pour se l’offrir. Enfin, il accueille également le Showato, une lanterne dédiée à l’empereur et la famille royale au cours de l’ère Showa. Ces lanternes restent continuellement allumées. Les croyants peuvent venir ici pour prononcer des prières et se voir accorder des bénédictions.

    Heures d’ouverture du Torodo

    <Heures d’ouverture du Torodo>
    Horaire habituel : De 6 h 00 à 17 h 30
    Nouvel An : les portes ouvrent également de minuit à 14 h 00 Mandokuyo’e : pour la Mandokuyo’e du 13 août, les portes rouvrent de 19 h à 21 h
    Mando’e : pour le Mando’e du 1er au 3 octobre, les portes rouvrent de 19 h à 21 h

    <Billetterie :>
    Le stand de réception est ouvert de 8 h 30 à 17 h 30. L’accueil est également ouvert pendant les heures d’ouverture les 1er janvier, 13 août, et du 1er au 3 octobre.

    Cérémonies commémoratives

    <Heures d’ouverture>
    De 08 h 30 à 15 h 00. Aucune réservation requise.

    <Horaires des chants de sutras :>
    Les cérémonies commémoratives avec chants de sutras ont lieu six fois par jour au Torodo.
    Notez que ces horaires peuvent être sujets à modification en fonction des autres évènements organisés au Kongobuji.

    Première oraison : 09 h 00
    Deuxième oraison : 10 h 20
    Troisième oraison : 11 h 30
    Quatrième oraison : 12 h 40
    Cinquième oraison : 13 h 40
    Sixième oraison : 14 h 40

    Nous acceptions également les demandes de prière les trois premiers jours de l’année, mais en raison des autres cérémonies du Nouvel An, les oraisons suivent les horaires habituels à partir du 4 janvier.

    Prières

    <Heures d’ouverture>
    De 08 h 30 à 16 h 30. Aucune réservation requise.

    Frais d’accès aux prières et cérémonies

    Pour en savoir plus sur les frais d’accès aux prières et aux cérémonies, veuillez consulter le PDF en téléchargement.
    * Les prières avec bâtons d’encens nécessitent une réservation

    Prayer and memorial fees (PDF file 56KB)

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  2. Mausoleum de Kobo Daishi

    Il s’agit du principal site sacré pour les adeptes de Kobo Daishi, et il consacre ses restes terrestres.Il est entré dans une profonde méditation à cet endroit, promettant d’accéder à l’autre monde afin de nous sauver.À ce jour, les adeptes continuent de visiter ce site jour et nuit pour présenter leur hommage.

  3. Salle du thé Shotokuden

    syotokuden photo

    Salle du thé Shotokuden Construite en l’an 4 de l’ère Taisho (1915) pour commémorer les 1 100 ans de la fondation du mont Koya. Elle fait partie des rares édifices du Koyasan qui datent de l’ère Taisho. Bâtie à l’initiative d’un temple de la ville de Wakayama, cette salle est le fruit de nombreuses donations.