Évènements annuels

Annual Events

Détails de l’événement

Notez que les événements qui correspondent à l’ancien calendrier luni-solaire se déroulent désormais suivant les dates du calendrier grégorien.

1月

Janvier

  • Du 1er au 3, 9h du matin.
    Shusho-e

    Du 1er au 3, Garan Kondo (Salle d’Or), Okunoin Torodo (Salle des Lanternes)/ le 5, Garan Oto (Grande Pagode), toujours à partir de 9h du matin.

    Le Nouvel An était à l’origine le moment d’accueillir le dieu (Toshigami) responsable de la fertilité (hojo) de l’année à venir, correspondant au mois de janvier. Actuellement, la période du 1 au 3 janvier est appelée Sanganichi (les 3 premiers jours du Nouvel An), et la période jusqu’au 7 est elle appelée Matsunouchi ou Matsunanoka (la semaine du Nouvel An), et l’ensemble de cette période est appelé le Shogatsu (mois du Nouvel An). On appelle aussi cette période le Shushoi-e, en référence aux mots shu signifiant la discipline, et sho signifiant la vérité. On pratiquait alors le sange (la repentance), tout en priant pour qu’il n’y a ait pas de catastrophe, pour une bonne récolte et pour la paix du pays, pratique que l’on appelle keka. Cette pratique est similaire à la célèbre cérémonie Shuni-e du Todaiji, plus connue sous le nom d’Omizutori (cérémonie du puisage de l’eau). Par ailleurs, le Shusho-e ayant lieu à Kondo est une cérémonie du bouddhisme exotérique, alors que le Shusho-e ayant lieu à Oto est une cérémonie du bouddhisme ésotérique (mikkyo), ce qui induit certaines différences. Lors du Shusho-e d’Oto, la cérémonie, qui dure 2 heures, se termine en frappant le sol avec le Go Otsue (bâton) et en priant ainsi pour avoir une année de bonne santé. Les premiers visiteurs reçoivent alors des amulettes (omamori) et des fukuzue (bâtons utilisés pour mélanger le gruau).

  • 17, 9h du matin.
    Memorial Service for the victims of the Great Earthquake

    17 janvier, 9h du matin. À l’Okunoin, devant le Mémorial pour les victimes du Grand Tremblement de Terre Hanshin-Awaji

    En la mémoire des victimes du Grand Tremblement de Terre Hanshin-Awaji qui frappa la région Hanshin-Awaji en 1995, on érigea en 1996 un monument ainsi qu’un registre consacré des noms des victimes. Depuis, une cérémonie bouddhique de deuil est organisée pour les victimes au monument Irei de l’Okunoin (à environ 400 mètres de l’entrée du pont médian)

2月

Février

  • 3, 13h
    Setsubun-e

    3 février, 13h, Pagode Garan Daito

    Au sanctuaire Daito, on célèbre le Setsubun, fête célébrant la fin de l’hiver, en se référant à un mandala et aux étoiles. En priant la Grande Ourse, les constellations du zodiaque et les constellations de neufs-jours des 28 Maisons chinoises, on peut se débarrasser de la malchance et inviter la chance dans sa vie.

  • 14 et 15, 23h
    Joraku-e

    14-15 février, 23h, Ohiroma du temple Kongobuji

    Aussi appelle Nehan-e, cette cérémonie ayant lieu chaque année dans l’Ohiroma du temple Kongobuji célèbre l’entrée au Nirvana du Bouddha, Shakyamuni. La cérémonie commence le jour précédent le Nehan-e, le 14 février, lorsque sonne la cloche de 23h au Daito, et se prolonge jusqu’au jour suivant, le 15.

    Dans cette cérémonie, accompagnée de chants et récitations liturgiques spéciales, comprend quatre phases où les fidèles vénèrent le Bouddha, sous la forme de lectures qui évoquent le deuil et son entrée au nirvana, puis les vertus du Bouddha ainsi que les bienfaits de ses enseignements si précieux, et aussi les lieux sacrés liés au Bouddha ainsi que ses reliques.

3月

Mars

  • 21 9:00 am
    Shomieku

    21 mars, 21h, Okunoin-Danjogaran, Temple Mikage-do

    Le 21 mars est le jour du Gonyujo (« contemplation calme », atteinte de l’éveil) de Kobo Daishi. Au Koyasan, le 21 mars de l’année lunaire est appelé Mieku, et les hauts prêtres de toute la montagne témoignent alors de leur gratitude envers Kobo Daishi. Le moine principal en charge des cérémonies annuelles du Koyasan (Hoin Gobo) dirige alors une cérémonie particulièrement somptueuse en l’honneur du maître, qui attire un grand nombre de fidèles. On raconte que la cérémonie du Mieku fut initiée par un homme très riche (l’un des plus éminents personnages de l’époque), Sojo Kangen, le 21 mars de la 76e année depuis l’entrée de Daishi au nirvana, en l’an 10 de l’ère Engi (910), au sanctuaire Kanjoin du temple Toji de Kyoto. La cérémonie débuta plus tardivement au Koyasan, le 21 mars de l’an 4 de l’ère Kyuan (1148), et l’on témoigna de la gratitude envers Kobo Daishi tout en priant pour les secrets du Plan du Diamant et du Plan de la Matrice.

    Le Gyoi, la robe portée par Kobo Daishi dans son mausolée, est amenée en procession depuis le Hoki-in Kongobuji, dans un coffre à six-pieds de style Chinois (karabitsu). Au Kongobuji, le prêtre principal du temple commence un rituel nommé Shigyodai. Le Gyoi est alors placé sur un tapis jokomo devant le Jibutsu (salle où sont disposées des tablettes funéraires ou louant le Bouddha), on ouvre alors le couvercle et l’on récite le Gohoraku (Soutra du Bouddha). Le prêtre consigne alors le contenu dans un inventaire, et se dirige alors vers l’Okunoin avec les fidèles. Lorsqu’ils arrivent à l’Okunoin, le coffre est placé devant le Torodo, et le prêtre récite alors des prières pour le défunt.

    De plus, à partie de 9h, la cérémonie se poursuit avec le rituel du Shomieku. La robe de Daishi, le Gyoi, est alors portée en procession vers le Gyoido, où elle sera alors conservée précieusement, enchâssée au fond de l’édifice, et les commémorations se poursuivront pendant une année entière. Ce Gyoi sera porté par le Hoin Gobo (principal officiant) de l’année suivante.

  • Dure trois jours, commençant le jour précédant le printemps chinois et l’équinoxe d’automne, 13h
    Higan-e

    Dure trois jours, commençant le jour précédant le printemps chinois et l’équinoxe d’automne, 13h, Garan Kondo

    Le service de l’équinoxe, destiné à effacer les péchés, dure trois jours, et à lieu au Kondo en mars pour le printemps et en septembre pour l’automne. Il avait initialement lieu au Miedo, mais fut transféré au Kondo en l’an 5 de l’ère Chokyu (1044).

4月

Avril

  • 21 mars du calendrier lunaire
    Kyushomieku

    21 mars du calendrier lunaire, Garan Miedo

    Pour commémorer la mort de Daishi, une cérémonie nommée Kyushomieku est organisée le 21 mars du calendrier lunaire. La veille, appellée Otaiya, on lance une grande invitation à la prière, et le temple est entièrement recouvert de fleurs et de bougies. A partir de 18 h, on donne des chants et des danses en l’honneur du Bouddha autour du Garan Miedo, puis, à 20 h, se déroule la cérémonie de l’Otaiya Ho-e. Après cela, les fidèles, qui ne peuvent entrer dans le Miedo qu’une fois par an, vénèrent Daishi et divers maîtres spirituels.

    Et ce même jour il y a également la cérémonie du Mieku no Ho-e, qui se déroule à 9h du matin à l’Okunoin Torodo puis à 13 h au Mideo. Le grand-prêtre de la ville accompagné du Hoin Gobo (principal officiant), quitte le temple Kongobuji pour se rendre au Miedo. Le Hoin Gobo voyage en palanquin, comme lors de la cérémonie du Kechien Kanjo. Le Hoin Gobo participe aux deux cérémonies du Mieku no Ho-e, et dirige, au temple comme au Miedo, une cérémonie du thé (école Uransenke) et aussi d’arrangement floral, offrande du Koyasan au Bouddha et aux dieux. Nous vous recommandons vivement de visiter le temple lors de cette cérémonie bouddhique passionnante.

    Les fidèles souhaitant visiter le Miedo pendant l’Otaiya doivent se munir de tickets numérotés qu’ils peuvent se procurer dans la tente principale, installée en face du Mideo.
  • 8, 9h du matin.
    Bussho-e

    8 avril, 9 h du matin, Ohiroma du temple Kongobuji

    Le Bussho-e est une forme de messe bouddhique, qui, comme le Hanamatsuri (Festival des Fleurs), célèbre la naissance du Bouddha, Shakyamuni. Lors de la cérémonie, une personne nommée le Shiki-shi (maître de cérémonie), donne une lecture formelle du « Bussho-e Koshiki ». Ce texte prend la forme d’une histoire, commençant à la naissance de Shakyamuni jusqu’à sa mort, et la lecture est ponctuée de louanges en certaines sections définies. On enchâsse également une représentation de Shakyamuni à sa naissance, dans le Hanamido, décoré de feuilles de chêne. Il y aussi un rituel nommé Kanboku, et, pour clore la cérémonie, le prêtre qui l’a dirigé arrose d’amacha (thé d’hydrangée) la tête de Shakyamuni.

    Lors de cette cérémonie, les fidèles reçoivent également de l’amacha, offert par l’Association des Femmes du Temple Koyasan.

  • 10, 9h du matin.
    Daimandara-ku

    10 avril, 9 h du matin, Garan Kondo

    C’est là l’une des plus anciennes et des plus importantes cérémonies du Koyasan. Comme l’indique son nom, cette cérémonie célèbre les mandalas des deux royaumes, le mandala du Kongo (Royaume du Diamant) et celui du Taizo (Royaume de la Matrice), dans un service témoignant d’une extrême gratitude pour les actes pieux envers tous les êtres vivants. Avec celle du Kechien Kando, qui a lieu en mai, c’est l’une des cérémonies les plus importantes du Koyasan.

    Le jour de la cérémonie, les grands-prêtres font une magnifique procession le long de la route qui relie le temple Taikaido au Kondo, portant des étoles dorées appelées Noue. Le Hoin Gobo (principal officiant) est bien entendu présent ce jour-là.

  • 21, 9h du matin.
    Okunoin Mando-e

    21, 9h du matin, Ensemble des bâtiments du Garan

    Les grands prêtres du mont Koya se réunissent pour une cérémonie commémorant le don des lanternes à Okunoin. Les lanternes sont portées jusqu’au Torodo, suivant une procession impressionnante pour les visiteurs.

5月

Mai

  • 3-5
    Kechien Kanjo

    Taizokai : 3 au 5 mai, Kongokai : 1 au 3 octobre, Garan Kondo

    Le Taizokai Kechien Kanjo a lieu du 3 au 5 mai et le Kondokai Kechien Kanjo du 1 au 3 octobre, au Daigaran ainsi qu’au Kondo.

    Au cours de cette cérémonie, on lance une fleur dans un mandala représentant le monde du Bouddha (Royaume du Diamant et Royaume de la Matrice), ce qui établit un lien directe (Kechien) avec le Bouddha (noble enseignement du Mikkyo). Puis, en recevant sur la tête de l’eau de la sagesse du Bouddha Dainichi Nyorai versée par un moine Ajari (ce que l’on appelle le Kanjo), les âmes de tous s’ouvriront à leur tour à la sagesse et à l’âme du Bouddha. Avec le Daimandara-ku précédemment mentionnée, c’est là l’un de rituels les plus importants du Koyasan. Touchés par le Bouddha dans le cadre de cette occasion sacrée, nous prions pour vivre une vie inspire et spirituellement riche.

    Aux premiers jours des mois de mai et d’octobre, avant le Nyudan, se déroule la cérémonie du « Teigi Kechien Kanjo Sanmayakai ». C’est une occasion de recevoir le Dharma si cher au rite bouddhique ésotérique. Prêtres ou laïcs, tout le monde a alors la possibilité d’établir un lien avec les divers Bouddhas du Kongo (Royaume du Diamant) et du Taizo (Royaume du Diamant). Les participants se voient alors attribuer un in (ou mudra, geste symbolique avec les mains) un shingon (mantra à répéter) et on leur couvre les deux yeux. On leur donne une fleur et l’on dirige vers le mandala, et là, lançant la fleur dans le mandala tout en visualisant la forme de la divinité bouddhique, on établit un lien, ou rapport avec le Butsuren des Bouddhas du mandala. Ceci s’appelle le Tokeku Butsu. Après cela, l’eau de la sagesse du Bouddha Dainichi Nyorai est versée par un moine Ajari, ce qui donne la lumière nécessaire pour naviguer dans l’obscurité des désirs matériels.
    Il n’est pas nécessaire d’amener quoi que ce soit, mais les personnes possédant des rosaires ou des étoles sont invitées à les amener.
    C’est une cérémonie très ancienne, et nous avons ainsi des traces écrites de Kobo Daishi pratiquant le Kechien Kanjo du Kongokai en novembre de l’an 3 de l’ère Konin (812), à Takaoyama à Kyoto, ainsi que celui du Taizokai en décembre.

    Quelques mots sur les Mondes de la Matrice et du Diamant. Les Mondes de la Matrice et du Diamant sont constitués de divers bouddhas se rapportant à ces mondes. Abordé sous un angle différent, le Monde de Diamant est la forme qui supporte le Sutra Vajrasekhara et réalise la sagesse du Bouddha Variocana, illustrant l’aspiration à la bouddhéité et la sagesse du bouddhisme. Le Monde de la Matrice est la forme qui supporte le Sutra Mahavairocana et se réalise à travers à la compassion et la miséricorde des disciples bouddhistes. Cette explication peut sembler compliquée, mais de façon fondamentale elle sous-entend que si vous établissez une connexion avec les Mondes de Diamant et de la Matrice, une gratitude naturelle à l’égard du Bouddha fleurira dans votre cœur et ce sentiment, s’il est exploré, vous mènera à la compassion et la miséricorde. Aspirons à vivre ensemble de manière active et harmonieuse.

    Don d’entrée demandé : 3000 yens par personne.

  • 21, 9h du matin.
    Boshosokuyo Okunoin Daisegaki-e

    Le 21 mai, 9h du matin, au Nokotsudo de l’Okunoin

    Il y a beaucoup de cimetières à l’Okunoin, et de nombreuses personnes y sont inhumées chaque année. Un service funéraire pour les esprits de défunts est organisé chaque année, le 21 mai. Ce service, auquel seuls les grands-prêtres participent, a pour but de venir en aide aux âmes en souffrance, en les accueillant dans le royaume de Kobo Daishi. C’est un acte de charité pour les âmes en tourmentes, à qui l’on offre le réconfort du Buttoku (les vertus du Bouddha).

    Après la cérémonie donnée au Torodo, auxquels sont conviées les personnes présentes, un service funéraire pour les âmes en souffrance est organisé dans la crypte, à gauche du mausolée. C’est une cérémonie que nous recommandons à toutes les personnes souhaitant faire inhumer leurs cendres au Koyasan.

  • 2e dimanche de mai, 9h du matin
    Senbotsusha Irei Ho-e

    2e dimanche de mai, 9h du matin, Garan Kondo

    Le Senbotsusha Irei Ho-e est une cérémonie destinée à consoler les âmes des personnes ayant perdu la vie lors de la Seconde Guerre Mondiale (Guerre du Pacifique) et où l’on prie pour la paix dans le monde. Les participants, menés par les Chigo (pages) entament une procession, allant du Taikido vers le Kondo, où resonne la cloche et les chants de louange au Bouddha, tout en éparpillant des sange (feuillets de papier).

  • 1 et 2 mai du calendrier lunaire
    Prière d’été du Sannoin

    1 et 2 mai du calendrier lunaire

    Une cérémonie bouddhique ayant lieu chaque année, où l’on prie pour attirer la chance et où l’on vénère la divinité Namikiri Fudo (Acala), à qui est dédié le sanctuaire Sannoin.

    C’était originellement une prière pour les quatre saisons, qui a évolué en sa version actuelle de « Prière d’été ». Lors de la cérémonie, nous accueillons la déité Namikiri Fudo, déité célèbre du Koyasan, et l’on prie au Sannoin pour les vertus d’une vie pieuse, la paix et la tranquillité, ainsi que pour une bonne récolte.

    La déité Namikiri (coupeuse de vague) Fudo (immuable) croise l’histoire de Kobo Daishi au moment où ce dernier rentrait de la Chine des Tang en bateau. Pris dans une tempête, il se mit à prier, et c’est là qu’apparut cette déité, le Fudo. Elle calma la mer d’un seul coup de l’épée qu’il avait à la main, les vagues disparurent miraculeusement et Kobo Daishi put poursuivre sa traversée en toute sécurité.

    Même de nos jours, l’image de cette déité bouddhique reste ordinairement cachée de la vue du public, sauf lors de ces deux jours, où elle est exposée aux fidèles venus la vénérer. Elle est amenée au Sannoin dans un coffre de style chinois (karabitsu), accompagnée par les fidèles en procession, dans une cérémonie qui se déroule le 1 et 2 mai de l’ancien calendrier japonais (calendrier lunaire).

  • 3 mai du calendrier lunaire, 18h
    Sannoin Rissei

    3 mai du calendrier lunaire, 18 h, Garan Sannoin

    Au Koyasan, depuis des temps anciens, la pratique courante consistant à étudier les soutras et divers textes choisis est appelée le Gakudo (Voie du savoir). Le Sannoin Rissei est une cérémonie célébrant la transmission du savoir. Le soir de ce jour-là jusqu’au jour suivant, les hauts prêtres du Koyasan participent à une cérémonie très importante, de la forme d’une discussion, et où ils répondent à des questions concernant l’enseignement mikkyo (bouddhisme ésotérique, vajrayana). Avant de prendre sa forme actuelle, cette cérémonie plonge ses racines dans une cérémonie dédiée à Myojin, déité bouddhique de l’enseignement. A un moment de son histoire, le Koyasan était en ruine, et les moines, n’ayant plus de lieu pour étudier, délaissèrent peu à peu l’étude. Et Myojin, constatant cet abandon, décida alors de s’en retourner au royaume des dieux. Les prêtres ayant eu vent de sa décision, furent alors pris de panique, et dépêchèrent immédiatement deux moines à la capitale pour qu’ils apprennent la dialectique bouddhique actuelle, transmise sous la forme de dialogues et de questions-réponses. De retour au Koyasan, les deux moines introduirent, devant Myojin, des nouvelles questions sur le Mikkyo. Voyant ceci, Myojin se montra très satisfait, et déclara : « Puis que c’est ainsi, je ne rentrerai pas au royaume des dieux, et continuerai de veiller sur le Koyasan comme je l’ai toujours fait. Et je vais donc faire tomber la pluie pour cette cérémonie, pour rappeler les vertus de l’acte d’écouter la pluie. » Et de nos jours, s’il pleut lorsqu’a lieu cette cérémonie, on annonce alors que « Myojin est parmi nous », et les prêtres redoublent de gratitude pour cette déité si importante au Koyasan.

    La date de cette cérémonie est fixée selon l’ancien calendrier japonais, le 3 mai du calendrier lunaire, dans le cadre des célébrations du Natsuki Matsuri (Fêtes de l’été) à laquelle elle succède.

6月

Juin

  • 9 et 10 juin du calendrier lunaire
    Uchidangi

    9 et 10 juin du calendrier lunaire, Ohiroma du temple Kongobuji

    Selon un dialogue transmis au Koyasan, cette cérémonie durait autrefois 10 jours. À l’origine, elle s’appelait Neri Gakkai et permettait aux prêtres participants aux discussions de s’améliorer, car ils devaient beaucoup étudier pour s’y préparer, ce qui renforçait le niveau dialectique des prêtres et moines du Koyasan. Des questions diverses sont débattues, et l’on entonne des chants et récitations liturgiques (shomyo), qui passioneront ceux qui s’y intéressent.

    La montée dans la hiérarchie des prêtres du Koyasan s’appelle le « jogo ». Si l’on ne pratique pas le « Gakudo » (Voie du savoir, c’est-à-dire l’étude des soutras et des textes choisis), il n’est pas possible de monter dans la hiérarchie. La cérémonie de montée en grade est appelée « Osaishoko », mais avant cela les questions liturgiques et dialectiques sont abordées dans le cadre des « nandaigi » (conversations privées)

    Lors de cette cérémonie, des novices (c’est-à-dire les étudiants de première année) du « Kagakukai », l’Institut d’Études du Koyasan, sont choisis pour participer pour la première fois à la discussion publique, et travaillent avec acharnement en préparation de cet événement. Autrefois, les discussions étaient accompagnées de mélodies spéciales nommées Karongi, et l’on utilisait des formes lexicales anciennes. La cérémonie dure actuellement deux jours, mais s’étendait autrefois sur 10 jours.

    Ce jour, on expose des arrangements floraux traditionnels, appelé Godanbana (arrangements à cinq-étages)

  • 10 et 11 juin du calendrier lunaire, 18 h
    Misaisho-ko

    10 et 11 juin du calendrier lunaire, 18 h, Garan Sannoin

    C’était originellement une rencontre organisée à la cour impériale pour vénérer le soutra « Konkomyosaisho Ogo » et pour prier pour la paix du pays. Cette pratique commença en l’an 3 de l’ère Shoan (1177). Au début, l’accent était mis sur la vénération des soutras, mais, à partir de l’an 11 de l’ère Bun’ei (1274), elle prit la forme d’une discussion autour de questions doctrinales pour finalement devenir, à la fin de l’ère Meiji (1868-1912), une rencontre-conférence durant cinq jours, en présence de dix participants.

    Cette pratique est encore strictement observée aujourd’hui, mais ne dure plus que deux jours, avec quatre participants.

    On vénère le soutra « Konkomyosaisho Ogo », noté de la main de Kobo Daishi lui-même, et l’on prie pour la paix du pays. Si l’officiant Sayu Gakudo dirige sans heurts le Misaishoko, la montée dans la hiérarchie (Jogo) peut avoir lieu. Auparavant, un messager de la cour impériale assistait à cette cérémonie, ce qui témoigne de l’importance de cette cérémonie solennelle.

    Les novices du Kangakukai assistent bien évidemment à cette cérémonie, et mènent des discussions doctrinales. De nombreuses personnes accompagnentalors l’officiant Sayu Gakudo qui quitte le temple Kongobuji pour le Sannoin. La discussion se termine alors par l’arrivée à un Goryokai (accord et compréhension). Le Hoin Gobo (principal officiant) demande alors qu’on lui remette le Goryokai, et met alors sans délai un terme à la cérémonie.

  • 15, 9h du matin
    Shusogotan-e

    15 juin, 9 h du matin, Koyasan, Auditorium Daishi Kyokai / à midi sur le Koyasan

    Célébration de la naissance de Kobo Daishi, ce festival s’étend à tout le mont Koya. Il est mentionné pour la première fois en l’an 7 de l’ère An’ei (1778), où il est écrit qu’il avait alors lieu au Kondo. En 1914 (Taisho 4), il fut transféré dans l’auditorium Daishi Kyokai qui venait d’être construit. L’après-midi se déroule le Hanamido, qui donne lieu à une parade dans la rue principale à laquelle participent des organisations de danse et de tambour taiko de tout le pays. C’est une fête très chaleureuse, à laquelle nous vous conseillons vivement de participer.

    La veille se déroulent une foire nocturne ainsi qu’une procession Hoto Retsu (Procession des offrandes), sponsorisées par la Jeune Chambre de Commerce, et les rues sont illuminées par des lanternes festives.

7月

Juillet

  • 1er, 13 h
    Junteido Darani-e

    1er juillet, 13 h, Garan Junteido

    Cette cérémonie aurait commencé sous l’évêque Myozan (1021-1106). Le « Sonsho Darani » est récité au Junteido, en face du Miedo, et l’on y confesse ses fautes communes.

  • 15, 13h
    Migoki

    15 juillet,13 h, Garan Daito (Grande Pagode)

    Cette cérémonie, qui aurait commencé sous la forme d’une cérémonie pour l’impératrice Jito Kuniki, commémore les générations successives d’empereurs. On a retrouvé la trace d’un service funéraire en l’honneur de l’empereur Godaigo, mais rien avant cela, et l’origine cérémonie est mal connue.

    Actuellement, à 13 h, l’administrateur du temple et les moines passent du Daigaran au Daito, où ils prient pour les bodhis (cœur de compassion) des empereurs successifs.

8月

Août

  • Dure une semaine, à partir du 7 août 9h du matin.
    Fudan-gyo

    Dure une semaine, à partir du 7 août, Garan Kondo

    Depuis l’an 8 de l’ère Kanji (1094), les murs intérieurs du Kondo sont recouverts de soutras et textes sacrés écrits sur des feuilles de papiers verticaux, dans une cérémonie dédiée au Metsusai Shozen (effacer les péchés de ce monde et prier pour le bien dans l’au-delà). La cérémonie comprend des chants très particuliers, qui ne manqueront pas d’intéresser les amateurs. Lors du rituel, on vénère l’évêque Shinzan, et l’on accroche les rouleaux de l’évêque Shinzan et de Shakyamuni sous le Mandala du Kongo (Royaume du Diamant). On arrête la lecture du dernier soutra du jour à mi-course (owarikyo), et celui-ci sera repris comme premier soutra du jour suivant (hajimekyo), et le cycle de la cérémonie continue ainsi toute la semaine.

  • 11, 11h du matin
    Urabon-e (Fête des Lanternes)

    11 août, 11 h du matin, Ohiroma (Grande Salle) du Kongobuji

    On écrit d’abord les noms des ancêtres du Koyasan, avant de les accrocher aux murs et de prier pour leur mémoire en témoignage de notre gratitude. Le mot « urabon » semble venir d’une traduction d’un terme sanscrit signifiant « sauver celui qui est accroché à l’envers ». Les soutras « urabon » sont nés en Chine, et découlent de l’histoire suivante, exemple de piété filiale : Mokuren (Maudgalyayana), l’un des disciples du Bouddha, aurait vu dans son œil intérieur, sa mère, après sa mort, tomber dans le Royaume des Esprits Affamés et devenir très maigre et très faible. Mokuren demanda alors au Bouddha de l’aider à la sauver, et put finalement lui venir en aide en récitant la formule suivante : « Donnez à ma mère la force de l’acte de piété que sont les services funéraires donnés par la communauté des moines, que cela lui vienne en aide. »

    Au Japon, ce rituel s’est mêlé à un festival pour les esprits des ancêtres, pour prendre la forme d’un événement dédié à l’âme des ancêtres. Les célébrations prennent différentes formes à travers le pays, mais le rituel du Koyasan est unique.

    Le 10 août, au Kongobuji, se tient le Butsumukae, puis, le 11, vient l’ Urabon, pour lequel on installe de nombreuses décorations afin d’accueillir divers esprits sacrés.

    On dispose, au centre de l’Ohiroma, trois gradins portant des tablettes funéraires bouddhiques. En haut de la photo de droite, vous pouvez voir les Itatoba (tablettes funéraires en bois), placés dans des basins d’eau, sur lesquels sont écrits les noms posthumes de hauts prêtres (notamment ceux des abbés du Kongobuji). Si au temple Kongobuji, ce sont les noms posthumes qui sont vénérés, comme vous pouvez le voir sur la photo de gauche, au temple Koya Tatchu, on accroche des portraits d’anciens maîtres. Mais il y a tellement de portraits que les accrocher n’est pas une tâche aisée. On offre des offrandes très variées, mais l’offrande des somen (nouilles de blé très fines) est de loin la plus importante. Certains détails, comme la préparation des plateaux Ozen ou les arrangements floraux n’ont pas changé depuis des siècles.

    Après le Butsu Mukae, le « Kiezu no Hi » (la flamme qui ne s’éteint pas) quitte le temple. En faisant bien attention à ce qu’elle ne s’éteigne pas, on l’utilise alors pour allumer la laterne du Kirikotoro, puis celle de l’Aburatoro, qui restera allumée jusqu’à la fin du festival d’Obon. Après ce rituel, les moines chantent des soutras.

  • 13, 19h
    Mandokuyo-e (Rosoku Festival)

    Au Koyasan, le 13 août de chaque année, se tient le Mandokuyo-e (Rossoku Matsuri, ou Festival des Bougies). Ce festival célèbre la mémoire des personnes décédées, à commencer par celle des ancêtres, et entraine les fidèles sur la voie sacrée menant du pont Ichinobashi à l’Okunoin, illuminée par plus de 100 000 bougies.

    La lumière vacillante de ces 100 000 bougies flottant au-dessus du chemin, se détachant au loin sur le fond d’un ciel entièrement noir, est une vision magique du Koyasan en été. C’est un événement lié aux festivités de l’Obon, où les participants sont invités à considérer la lumière des bougies comme symbolisant les esprits de leurs ancêtres.

    Nous espérons de tout cœur que de nombreuses personnes se joindront à nous pour prendre part à cet événement.

    [Mando Kuyo-e]

    Dates Mardi 13 août 2013
    Lieu Okunoin Torodo (Salle des Lanternes)
    Horaires À partir de 20 h

    [Rosoku Matsuri (Candle Festival)]

    Dates Mardi 13 août 2013
    Lieu Okunoin
    Horaires 19h à 20h30
    Prix d’entrée Gratuit

    Remarques et précaution à prendre pour le Festival des Bougies (Rossoku Matsuri)

      li>L’événement aura lieu même en cas de pluie légère.
    • Des bougies seront distribuées gratuitement à la tente de réception située au pont Ichinobashi de l’Okunoin, à partir de 19 h.
    • Des encombrements sont à prévoir. Afin d’éviter les embouteillages, nous vous recommandons vivement de ne pas venir en voiture, et de privilégier plutôt les transports en commun.
    • Prière d’éviter de venir vêtu du yukata (kimono d’été) fourni aux visiteurs hébergés en auberge (Shukubo), en kimono, ou en tenue de nuit (pyjama ou autres).
    • Vous ne pourrez pas être logés au temple pendant le festival, c’est pourquoi les personnes souhaitant passer la nuit au Koyasan sont invitées à contacter le Centre d’Information / Office de Tourisme (nouvelle fenêtre)
    • Notez que vous ne pourrez garer votre véhicule qu’au deuxième étage du parking, car des magasins de nuit seront installés sur le parking du pont de l’Okunoin.

    Contact

    648-0281
    636 Oaza Koyasan, Koya-cho, Ito-gun, Wakayama Pref.
    Mairie de Takano
    Téléphone: 0736-56-3000; Fax: 0736-56-4745

9月

Septembre

  • 1, 13h
    Service commémoratif pour les victimes du Grand Tremblement de terre du Kanto

    1er septembre, 13h, Service commémoratif pour les victimes du Grand Tremblement de terre du Kanto

    Une cérémonie bouddhique de deuil est organisée en la mémoire des victimes du Grand Tremblement de Terre du Kanto de 1923, à l’Okunoin, à la tour commémorative qui se trouve en se rapprochant du pont Ichinobashi.

  • 11, 9h du matin.
    Dento Kokushi-ki

    11 septembre, 9h du matin, Ohiroma (Grande Salle) du Kongobuji

    Cette cérémonie célèbre la mémoire du deuxième abbé du Koyasan après Kobo Daishi, Dento Kokushi (nom posthume: Shinzen), qui quitta ce monde le 11 septembre.

    Neveu de Kobo Daishi, la cour impériale lui attribua le nom posthume de Shinzen, et cette cérémonie est dédiée à sa mémoire.

    A 8h 30, les prêtres du Kongobuji se réunissent devant le mausolée de Shinzen et récitent les soutras, puis, dans l’Ohiroma, ils entament une cérémonie en son honneur, menée par l’actuel abbé du temple.

  • En septembre, le jour de l’équinoxe d’automne, à 13 h
    Higan-e

    En septembre, le jour de l’équinoxe d’automne, à 9h, Garan Kondo (Salle Dorée)

    Le service de l’équinoxe, destiné à effacer les péchés, dure trois jours, et à lieu au Kondo en mars pour le printemps et en septembre pour l’automne. Il avait initialement lieu au Miedo, mais fut transféré au Kondo en l’an 5 de l’ère Chokyu (1044).

  • 23, 9h du matin.
    Ichiza Doshakaji Ho-e

    En septembre, le jour de l’équinoxe d’automne, à 9 h, Garan Kondo (Salle Dorée)

    Après le rituel secret de bénédiction de la terre et du sable, on prie pour l’entrée de défunts au nirvana. Le jour de l’équinoxe, la cérémonie s’adresse non seulement à tous les anciens maîtres du Koyasan, mais aussi à toutes les déités.

    Le jour médian de cette semaine du Higan (semaine équinoxiale), la cérémonie du Ichiza Doshakaji Ho-e a lieu au Kondo (Salle Dorée). Ce rituel implique de bénir la terre et le sable par les rites liés au Mantra de la Lumière. Ce sable est alors éparpillé, ce qui efface immédiatement toutes les fautes des personnes défuntes. Les défunts peuvent alors commencer leur voyage vers le Mitsugonkokudo (terre du Bouddha dans la tradition ésotérique)

    Un peu de cette terre et de ce sable est alors mis dans des papiers, pliés trois fois, et distribué aux participants. Le Hoin Gobo (principal officiant), après avoir mélangé le sable et la terre à des feuilles de shikimi et récité le Mantra de la Lumière, effectue alors un rituel, en l’honneur de la mémoire de Kobo Daishi.

  • 23, 9h du matin.
    Kangaku-e (Private)

    Le Kangaku-e est une cérémonie destinée aux laïcs étudiant avec les moines. Les étudiants s’inspirent des pratiques des moines, lisent divers soutras, les écrits de Kobo Daishi, et posent toutes sortes de questions. Cet événement n’est toutefois pas ouvert au public, c’est pourquoi nous ne nous attarderons pas dessus.

10月

Octobre

  • 1-3, 19h
    Okuin Mando-e

    Lors de cette cérémonie, on consacre une énorme quantité de lanternes, tout en récitant des prières dans l’Okunoin. C’est pour cette raison que la salle située devant le mausolée de Kobo Daishi, décorée de nombreuses lanternes, est appelée Torodo (c’est à dire Salle des Lanternes). Les fidèles viennent alors en grand nombre depuis la ville pour faire des vœux devant le Mandoe (10 000 lanternes). Les événements nocturnes sont rares au Koyasan, et celui-ci, ou les robes somptueuses des moines scintillent sous la lumière vacillante des bougies, nous invite dans un monde à l’élégance des plus subtiles. C’est également pour cette cérémonie que les élèves de la Koyasan Senshu Academy se joignent aux moines et participent au rituel. Pour beaucoup, il s’agit là de leur première participation à une cérémonie publique, et l’on voit ses jeunes découvrir pour la première fois la grace monde de l’ « inori » (la prière).

  • 1-3, 8h
    Kechien Kanjo

    Taizokai : 3 au 5 mai, Kongokai : 1 au 3 octobre, Garan Kondo

    Le Taizokai Kechien Kanjo a lieu du 3 au 5 mai et le Kondokai Kechien Kanjo du 1 au 3 octobre, au Daigaran ainsi qu’au Kondo.

    Au cours de cette cérémonie, on lance une fleur dans un mandala représentant le monde du Bouddha (Royaume du Diamant et Royaume de la Matrice), ce qui établit un lien directe (Kechien) avec le Bouddha (noble enseignement du Mikkyo). Puis, en recevant sur la tête de l’eau de la sagesse du Bouddha Dainichi Nyorai versée par un moine Ajari (ce que l’on appelle le Kanjo), les âmes de tous s’ouvriront à leur tour à la sagesse et à l’âme du Bouddha. Avec le Daimandara-ku précédemment mentionnée, c’est là l’un de rituels les plus importants du Koyasan. Touchés par le Bouddha dans le cadre de cette occasion sacrée, nous prions pour vivre une vie inspire et spirituellement riche.

    Aux premiers jours des mois de mai et d’octobre, avant le Nyudan, se déroule la cérémonie du « Teigi Kechien Kanjo Sanmayakai ». C’est une occasion de recevoir le Dharma si cher au rite bouddhique ésotérique. Prêtres ou laïcs, tout le monde a alors la possibilité d’établir un lien avec les divers Bouddhas du Kongo (Royaume du Diamant) et du Taizo (Royaume du Diamant). Les participants se voient alors attribuer un in (ou mudra, geste symbolique avec les mains) un shingon (mantra à répéter) et on leur couvre les deux yeux. On leur donne une fleur et l’on dirige vers le mandala, et là, lançant la fleur dans le mandala tout en visualisant la forme de la divinité bouddhique, on établit un lien, ou rapport avec le Butsuren des Bouddhas du mandala. Ceci s’appelle le Tokeku Butsu. Après cela, l’eau de la sagesse du Bouddha Dainichi Nyorai est versée par un moine Ajari, ce qui donne la lumière nécessaire pour naviguer dans l’obscurité des désirs matériels.
    Il n’est pas nécessaire d’amener quoi que ce soit, mais les personnes possédant des rosaires ou des étoles sont invitées à les amener.
    C’est une cérémonie très ancienne, et nous avons ainsi des traces écrites de Kobo Daishi pratiquant le Kechien Kanjo du Kongokai en novembre de l’an 3 de l’ère Konin (812), à Takaoyama à Kyoto, ainsi que celui du Taizokai en décembre.

    “Nous allons maintenant évoquer les différences qui séparent le Kechien Kanjo du Kongo et celui du Taizo. Fondamentalement, dans le Kongokai, on établit un lien avec les Bouddhas du Kongo (Diamant), et dans le Taizokai un lien avec ceux du Taizo (Matrice), mais sous un autre angle, le Kongokai plonge ses racines dans le système Kongo Chogyo et, en en révélant la sagesse du Bouddha Dainichi Nyorai, il cherche à exprimer l’aspiration de tout à chacun à la bouddhéité et à la sagesse du Bouddha. C’est le monde de la pensée. Le Taizo, en revanche, plonge ses racines dans les concepts du système Dainichikyo, où l’aspiration à la bouddhéité et la raison sont nourris par l’amour bienveillant de diverses formations et permettent de faire l’expérience du monde. C’est le monde des phénomènes. Vous pouvez trouver cela difficile, mais pour revenir à la première idée, l’important est d’établir un lien avec les Bouddhas du plan du Kongo et du plan du Taizo, de ressentir en soi la gratitude envers le Bouddha et s’en servir comme un indice permettant d’aller dans le sens de l’amour bienveillant et de vivre sa vie en accord avec les autres et avec tous les être vivants.

    Don d’entrée demandé : 3000 yens par personne.

  • 16, 12h 30
    Myo Jinja Shuki Taisai

    October 16, 12:30 pm, Garan Myo Jinja

    Ce grand festival est organisé en l’honneur des Koya Myojin, déités tutélaires du Koyasan. Après un premier rituel qui leur est dédié, les élèves du collège de la ville portent en procession un sanctuaire portatif (mikoshi). On prépare également des gâteaux de riz, et l’évènement attire de nombeux participants.

  • 27, 9h du matin.
    Shigo Hosan-e

    27 octobre, 9 h du matin, Okunoin Torodo ( Salle des Lanternes )

    Cette cérémonie célèbre l’attribution du nom posthume “Kobo Daishi” au moine Kukai par l’empereur Daigo, le 27 octobre de l’an 21 de l’ère Engi (921). Cependant, il s’agit là d’une cérémonie étonnamment récente. Elle fut en effet créée en 1915 (Taisho 4), dans le but d’avoir une occasion de célébrer la fondation du temple. C’est là dernière cérémonie de l’année que dirige le Hoin Gobo en tant que principal officiant. Il reste toutefois en poste jusqu’au 22 février de l’année suivante, date à laquelle le nouveau Hoin Gobo entre en fonction.